Paris-Clovince

Ma bouffée d'air de l'automne... J'adore Paris, foisonnante, m'offrant une possibilité infinie de sorties et de découvertes. Mais j'ai goûté au plaisir de la nature encore un peu sauvage et surtout... dépeuplée! C'est surtout le caractère "grouillant" de la ville que je supporte de moins en moins. Le côté "prêts, feu, partez" à la sortir du métro, la proximité indésirée, la sensation que si j'oublie mon portable je vais paniquer.
Sur cette photo, le ciel bleu qui nous a accueilli pour un pique nique fin octobre, et le décor de notre dernière randonnée de l'année 2008.
J'avoue que je déprime quand je ne vois personne, mais maintenant que j'ai pris l'habitude de m'octroyer des parenthèses de ce type, j'aurais beaucoup de mal à faire sans.

Ayant laissé tombé les remèdes chimiques et pas forcément efficaces contre ce petit désagrément qu'est le rhume, voici quelques tentatives.

Menu spécial "Doudou malade". Adieu mon traditionnel plat de coquillettes au beurre. Mon homme me concocte un menu pour mettre en marche mon systéme immunitaire. Hier soir, place au Japon: salade de chou blanc/carotte/vinaigrette japonaise (recette ici, merci !), terriyaki de saumon, riz gluant, nouilles au bouillon de volaille (en attendant de savoir faire la soupe miso).

Plein de sommeil. Le plus possible dirons nous.

Gelée royale, jus d'agrumes, tisanes miel/citron.

Aller faire une petite séance de gym suédoise si d'ici là je ne suis pas à l'article de la mort. Ca aura le mérite de me donner la pèche, de me faire transpirer, et de me faire penser à autre chose qu'à la barre que j'ai au milieu du front (à mes aducteurs qui tirent par exemple.

Beaucoup de thé et de mouchoirs.

Bref, pas de remèdes miracle ici; mais comme la plupart des gens diront qu'il suffit d'attendre, moi je préconise l'attente active. 

Cette découverte de ma part vous paraîtra peut-être sans intérêt mais je tenais à la partager:
pour connaître la température d'un four en fonction du thermostat, multipliez par 30 (ex. Thermostat 8 = 30x8 = 240 dégrés).

Tada!!

Si vous avez deux heures devant vous et des tomates dans tous leurs états.

Dans le langage de cuisinier pro, on dit "monder" les tomates. Moi je préfère "torturer" les tomates, ce qui est beaucoup plus illustratif du fait que vous allez les plonger dans l'eau bouillante puis dans l'eau glacée (1 minute à chaque fois), pour ensuite leur ôter la peau, leur ôter le centre et les couper en cubes... Pour ce faire: 3 tomates, 1 couteau, 1 casserole et 1 saladier avec des glaçons.

Ensuite, Il faut parfumer sa cuisine pour que le Sud vienne à vous. Pour cela, hâcher menu une gousse d'ail et un oignon. Faire revenir l'ail, puis l'oignon dans de l'huile d'olive chaude, puis une carotte en rondelles fines, et y ajouter le résultat de la séance de torture. Une fois que tout ceci a fait bon mélange, ajouter une cuillère à soupe de concentré de tomate et des tomates pelées. Laisser mijoter et réduire 1h. Ici sont nécéssaires 1 petite boite de concentré de tomate, 1 conserve de tomate pelées (1/4, ou environ 300g), 1 gousse d'ail, 1 oignon blanc, 1 carotte, 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, 1 cuillère à soupe (pour les mesures), une cuillère en bois (pour remuer), une casserole moyenne (ça peut être la même que pour la torture), 1 planche à découper ou ceci. 

Maintenant, il faut rendre ce plat carnivore. Dans une grande poele, faire fondre des lardons. Quand ils ont rendu assez de gras, y ajouter un autre oignon hâché et faire revenir. Une fois les lardons un peu colorés, ajouter la viande hâchée. Laisser sur le feu doux environ 10 minutes le temps que ça mijote, puis assaisonner (sel et poivre) et ajouter une tranche de pain de mie mouillée dans du lait hors feu (pour la tenue du plat). Réserver. La encore est nécessaire 1 oignon blanc, accompagné de 100g de lardons (natures ou fumé selon les goûts), 400g de viande hâchée (boeuf, ou toute autre viande à votre convenance, mais attention à ce que ça ne soit pas trop sec - pour ma part c'est boeuf hâché Picard, très honorable), sel et poivre, une grande poele un peu profonde car la viande cru ça prend de la place, 1 tranche de pain de mie et 10cl de lait.

Là commence la partie risquée, la Béchamel. Faire fondre 50g de beurre dans une casserole, puis y ajouter progressivement et en remuant la farine pour faire un "roux" (pâte légèrement colorée). Petit à petit, verser le lait en évitant les grumeaux. Une fois le lait terminé, continuer à remuer jusqu'à épaississement de la Béchamel (entre consistence de crème anglaise et de mayonnaise). On peut y ajouter de la muscade rapée. Encore une casserole (pour les petites cuisines récupérer celle de la sauce tomate en plaçant celle-ci dans un saladier), 50g de beurre, 5 cuillères à soupe de farine, toujours la cuillère servant à mesurer, 60 cl de lait, un peu de muscade râpée.

Et là c'est la partie que je préfère: le montage des lasagnes! Il faut un plat large et un peu profond. Recouvrir ce plat de lasagnes précuites (envente au rayon pâtes), puis de viande, puis de sauce tomate, puis de Béchamel... Recommencer jusqu'à avoir rempli le plat en terminant par la Béchamel. Recouvrir de parmesan rapé. Enfourner 25 minutes thermostat 6/7. Pour les malins, placer une feuille d'alu sous le plat, car ça déborde souvent et ça évite de décaper le four après le dîner. Un paquet de lasagnes et un plat adapté.

Pour le déguster, laisser refroidir un peu avant de servir car c'est très chaud. Le mieux est de l'accompagner avec de la salade verte, des endives en salade ou des crudités.